Les Eaux Primordiales

Les Eaux Primordiales

Sur les traces du talentueux pionnier Serge Lutens qu’il admire tant, Arnaud Poulain, franc-tireur de la parfumerie,  se tient à distance raisonnable du grand barnum olfactif. Demander à Arnaud Poulain d’où lui vient ce goût du parfum, c’est s’exposer à un récit qui dure, à une biographie par le menu. Elle vient de loin. De loin en lui. Il est question de son grand-père agriculteur ; de sa passion pour l’architecture ; de la mécanique ; de son pays natal : le Pas-de-Calais.

Rarement marque de niche a pu se targuer d’être à ce point autobiographique. Il y a beaucoup d’Arnaud Poulain dans Les Eaux Primordiales ; il y a lui tout entier dans ces compositions-là. Aucune austérité dans les Eaux Primordiales. Aucune prétention non plus ni esprit de sérieux.

A trente deux ans, Arnaud Poulain cultive un drôle de profil entre l’ingénieur et le parfumeur, à équidistance entre veines romantique et prosaïque. À mi-chemin, toujours. C’est là qu’il se sent le mieux, qu’il se rêve le mieux : à côté, sur les chemins de traverse. Et ses réserves de rêve semblent inépuisables...

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